Kholab x Mjc Haut de Belleville
Live painting sur Kholab walls " Pierre "
KN
Influencé par la culture des années 70/80 avec la bande dessinée, les pochettes de disques, le cinéma et les séries. Kn a développé un goût prononcé pour les Arts Majeurs, la base de son enseignement en Arts Plastiques, il a ensuite découvert le graffiti et le graphisme qui l'ont amené à exercer dans ces domaines à titre professionnel et personnel.
C'est en 2015, après avoir toujours fait des choses essentiellement pour lui-même, ses proches ou pour des clients, qu'il a fait sa première toile directement sur le médium, au marqueur en lâcher prise total.
Kn a, depuis, réalisé de nombreuses toiles ainsi que des sculptures et explorer des supports très variés. Participé à des expositions collectives, créations murales, Streetart, projets solidaires ou des projets d'initiative et de collaboration entre artistes avec qui il aime travailler.
Artiste multitâche, il apprécie particulièrement de découvrir et pratiquer divers techniques et processus de création.
Il se définirai comme « un explorateur, un chercheur dans le domaine artistique avec une très forte envie de créer des choses particulières et originales. »
Kn
2FLUI
Cyril Simon, né en 1978, surnommé 2flui, est un amoureux des lettres de l’alphabet, surtout lorsqu’elles sont graffées sur des murs insolites.Il déambule dans les rues parisiennes pour contempler les différents graffitis et y puiser son inspiration.
1990 signe la date d’entrée vers sa carrière artistique. 2flui atteste « torturer » les lettres déjà inscrites sur les murs qu’il croise sur son chemin. De la torture à la délicatesse, l’artiste renoue avec les lettres au travers d’une calligraphie minutieuse et méticuleuse. Insatiable créateur, il recherche la forme parfaite (du tag), celle qui n’existe pas mais qui alimente sa recherche infinie. Il frôle la forme idéale en mêlant différents outils métalliques, du carton… Le titre de ses calligraphies cristallise les questionnements qui sous-tendent chacun de ses traits : « brutalité », « oppression » , « où va le monde ? », « dingue ». La finesse et la délicatesse parviennent à traduire la force de ses émotions. Incisif et délicat ne font qu’un.
2Flui
KEKLI
Kekli commence la peinture dans les années 90 via la culture hip-hop par le graffiti. Au fil du temps, un personnage prend une place de plus en plus importante dans son travail, le « Boyo », une tête jaune affichant un sourire figé qu’il expose dans les rues de Paris et d’autres villes de France.
Il dessine, pochoirise, colle et peint ses personnages aux larges sourires aux quatre coins des rues de nos villes, rendant hommage aux héros de son enfance et aux icônes de la pop culture. Ces sourires disséminés dans les rues tentent de faire apparaître d’autres sourires, d’engendrer une réponse, un sourire du passant, de le sortir de sa routine ne serait-ce que quelques secondes.
En Mars 2017, il a participé à la deuxième édition du Boulevard du Graff sur le boulevard Chasles, à Chartres. Ce boulevard accueil une dizaine de graffeurs qui réalisent des créations en live, devant les passants. À leur disposition : des bâches de 6m2, reparties en triptyques, pour s’exprimer en toute liberté.
Son travail graphique est également apprécié par de nombreux clients, on trouve dans ses références : Dior, Tony Parker, BMW Motorrad, Sonatel, Nintendo, Orange TV, L’Oréal, France 2, TF1 musique, FranceÔ, MCM, Nestlé, W9…
Wèkup
Ils ont peint leurs réveils-signature un peu partout dans Paris et dans une quinzaine de pays à travers le monde. Wèkup est un duo de street-artistes, derrière lequel on trouve deux amis d'enfance originaires de la banlieue parisienne. Après avoir pratiqué un graffiti plus classique pendant une dizaine d'années, ils ont décidé d'unir leur force en 2015 pour exorciser à coup de couleurs leur obsession du temps qui passe. Deux aiguilles pour un seul réveil.
En parallèle de leur travail de muralistes, le duo Wèkup a développé une production d'ateliers sur des supports allant de la toile au bois, en passant par le plâtre. Plus expérimentale, elle questionne l'urgence dans une société où tout s'accélère. Et rappelle que si le temps permet de construire, il est aussi capable de détruire.